Art. 2

La légèreté de l’âme est l’état naturel de chacun. Lorsque nous ne sommes pas  dans cet état naturel, nous ne fonctionnons pas bien. Tout ce que nous faisons alors, exige un effort. Rien n’est aussi facile à reconnaitre que cette vérité. C’est une reconnaissance immédiate, claire et naturelle.

Considérons maintenant notre environnement. Protège t’il notre paix et fait -il luire l’amour sur nous ? Hors de cet état naturel, nous pouvons bien demander « Qu’est-ce que la vérité ? » Nous ne reconnaissons pas cette vérité parce que le monde va à l’encontre de notre nature. Il est en désaccord avec ces lois.

La reconnaissance de ce qu’est la vérité, est la paix. C’est le préalable de la connaissance. Quand nous abandonnons la paix, nous nous excluons nous-même de la connaissance. Vue l’état du monde, notre apprentissage passé a dû nous enseigner les mauvaises choses simplement parce qu’il ne nous a pas rendu heureux. Rien qu’en nous basant là-dessus, sa valeur devrait être remise en question. L’insatisfaction quant à ses résultats, est signe de l’échec de l’apprentissage, puisque cela signifie que nous n’avons pas obtenu ce que nous voulons. Le premier changement à introduire, est le changement de direction. Apprendre est une joie quand cela nous mène dans notre voie naturelle tout en facilitant le développement de ce que nous avons.

Nous pouvons choisir ce que nous voulons suivre à un moment donné. Cela relève de notre volonté. Nous nous mettons en position de rétablir notre pouvoir constructif. Nous libérons notre esprit et nous le ramenons à sa véritable position d’apprenant. Le but du curriculum, quel que soit l’enseignant que nous choisissons, nous enseigne ce que nous sommes. Il répond soit par la douleur, soit par la joie, selon l’enseignement que nous suivons…

A suivre…