Pardonne à ton frère

Art. 5

Le but de ce cours est de nous aider à nous souvenir de ce que nous sommes. Celle volonté n’est pas celle de l’égo. C’est pourquoi l’égo est contre nous. Cela n’aurait pas pu se produire à moins que notre esprit n’ait déjà été profondément divisé. Le cours ne tente pas de nous imposer une volonté étrangère.

Il fait simplement tous les efforts possibles, dans la limite que nous lui imposons, pour rétablir notre propre volonté dans notre conscience. Sans un esprit divisé, nous reconnaîtrons que le salut est d’exercer notre volonté parce que c’est la seule voie de la création. Aussi longtemps que nous croyons que la peur est possible, nous ne créons pas.

Pour l’égo, il est doux, juste et bon de relever les erreurs et de les « corriger ». Cela est plein de sens pour lui, qui n’a pas conscience de ce que sont les erreurs ni de ce qu’est la correction. Les erreurs sont de l’égo et la correction des erreurs réside dans le renoncement à l’égo. Quand nous corrigeons un frère, nous lui disons qu’il fait erreur. Il se peut qu’il soit insensé à ce moment-là, et il est certain que si ce qu’il dit vient de l’égo, cela n’aura pas de sens. Mais notre tâche n’en reste pas moins de lui dire qu’il a raison. Il a besoin de correction à un autre niveau, parce que son erreur est à un autre niveau. Si nous relevons les erreurs de l’égo de notre frère, nous le voyons par le nôtre. Pour peu que nous réagissons aux erreurs, nous n’écoutons pas notre Soi. Lui n’en a tout simplement pas tenu compte, et si nous écoutons notre égo, nous sommes aussi peu sensé que ce frère dont nous percevons les erreurs. Cela ne peut pas être une correction. Lorsqu’un frère se conduit de manière insane, nous ne pouvons le guérir qu’en percevant la santé d’esprit en lui. Si nous percevons ces erreurs et les acceptons, nous acceptons les nôtres. Cela revient à dire que ce que nous enseignons, nous l’apprenons. Notre frère a autant raison que nous, et si nous pensons qu’il fait erreur, nous nous condamnons nous-même. Ce n’est pas à nous de changer nos frères, mais simplement de les accepter tels qu’ils sont. Percevoir des erreurs en qui que ce soit, et y réagir comme si elles étaient réelles, c’est les rendre réelles pour nous. Nous n’échapperons pas au prix à payer pour cela, non point parce que nous en sommes punis, mais parce que nous suivons le mauvais guide et par conséquent, nous perdons notre chemin.

Si nous voulons trouver la voie et la garder, ne voyons que la vérité à nos côtés car nous marchons ensemble. Le pardon n’est pas plus séparé que l’amour, parce qu’il vient de l’amour. L’esprit de la Vie a tout créé. Notre fonction est d’accepter de nous guérir dans le temps, parce que c’est à cela que sert le temps. Notre fonction est de créer dans l’éternité. Nous n’avons pas besoin de l’apprendre mais de le vouloir. Tout apprentissage a été fait pour cela. Il nous enseigne comment nous voir en nous-même sans condamnation, en apprenant comment regarder toutes choses sans les condamner. Alors la condamnation ne sera pas réelle pour nous, et toutes nos erreurs seront pardonnées.

A suivre…

A propos Nathalie Guillaume

Facilitatrice de vie Accompagnement en médiation assisté par le cheval Arrêtons de lutter et entrons dans une dynamique de résilience pour se construire autrement.

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