Extrait choisi et simplifié du livre « Un cours en miracles ». C’est véritable un outil d’enseignements spirituels fascinant. Ce livre m’accompagne depuis plus de 4 années. J’applique la voie qu’il propose dans ma vie quotidienne. En espérant qu’il vous fasse autant de bien qu’à moi.
Article 16
Nous pensons peut-être que nous n’avons pas besoin d’un cours qui enseigne, puisqu’en définitif, seule la vérité est vraie. Mais le croyons-nous ?
Quand nous percevrons le monde réel, nous reconnaitrons que nous ne le croyons pas. Or la rapidité avec laquelle notre nouvelle et seule perception réelle sera traduite en connaissance ne nous laissera qu’un instant pour nous rendre compte que cela seul est vrai. La réinterprétation du monde est le transfert de toute perception en connaissance. Nous ne connaissons pas la signification de quoi que ce soit que nous percevons. Il n’est pas une de nos pensées qui soit entièrement vraie. Reconnaitre cela, c’est pour nous un solide début. Nous n’avons pas été mal guidés ; nous n’avons pas accepté de guide du tout. Notre grand besoin est d’être instruit en perception, car nous ne comprenons rien. Reconnaissons cela mais ne l’acceptons pas, car comprendre est notre héritage. Les perceptions sont apprises, et nous ne sommes pas sans Enseignant. Or notre désir d’apprendre de Lui dépend de notre désir de remettre en question tout ce que nous avons appris de nous-mêmes, car nous, qui avons mal appris, ne devrions pas être notre propre enseignant.
Nul ne peut cacher la vérité, sauf à soi-même. Posons-nous uniquement cette simple question : Est-ce que je veux le problème ou est-ce que je veux la réponse ? Décidons-nous pour la réponse et nous l’aurons, et nous la verrons telle qu’elle est. Nous pouvons nous plaindre que ce cours n’est pas assez concret pour que nous puissions le comprendre et l’utiliser. Mais peut-être n’avons-nous pas fait ce qu’il préconise concrètement. Ce n’est pas un cours sur le jeu des idées mais sur leur application pratique. Rien n’est plus concret que de se faire dire : Si tu demandes, tu recevras. Quand nous refusons de demander, c’est parce que nous croyons que demander revient à prendre plutôt qu’à partager. Nous croyons à un monde qui prend, parce que nous croyons pouvoir obtenir en prenant. Cette perception nous fait perdre de vue le monde réel. Nous avons peur du monde tel que nous le voyons, mais il suffit toujours que nous demandions et le monde réel nous appartiendra.
Les enfants perçoivent des fantômes effrayants, des monstres et des dragons, et ils sont terrifiés. Or s’ils demandent à quelqu’un en qui ils ont confiance la signification de ce qu’ils perçoivent, et s’ils sont désireux de lâcher prise de leurs propres interprétations en faveur de la réalité, leur peur disparait avec elles. Quand on aide un enfant à traduire son « fantôme » en rideau, son « monstre » en ombre et son « dragon » en rêve, il ne les craint plus et il rit de bon cœur de sa propre peur. Nous sommes des enfants, nous avons peur de nos frères et de nous-mêmes. Mais sur eux nous ne faisons que de nous tromper. Demandons ce qu’ils sont à l’Enseignant de la réalité, et en entendant Sa réponse nous rirons nous aussi de nos peurs et nous les remplacerons par la paix. Car la peur ne réside pas dans la réalité mais dans l’esprit des enfants qui ne comprennent pas la réalité. C’est seulement leur manque de compréhension qui les effraie, et quand ils apprennent à percevoir véritablement ils n’ont plus peur. Et pour cette raison ils demanderont à nouveau la vérité quand ils seront effrayés. Ce n’est pas la réalité de nos frères ou de nous-mêmes qui nous effraient. Nous ne connaissons pas ce qu’ils sont. Ainsi nous les voyons comme des fantômes, des monstres et des dragons. Nous ne les comprenons pas, et parce que nous sommes trompés par ce que nous voyons, nous avons besoin de la réalité pour dissiper nos peurs. Quand nous nous percevrons nous-mêmes sans tromperie, nous accepterons le monde réel à la place du faux que nous avons fait.
A suivre…