Extrait choisi et simplifié du livre « Un Cours en miracles ». C’est un véritable outil d’enseignements spirituels fascinant. Ce livre m’accompagne depuis plus de 4 ans. J’applique la voie qu’il propose dans ma vie quotidienne. En espérant qu’il vous fasse autant de bien qu’à moi.
Article 18
Les miracles ne sont que la traduction du déni en vérité. Si s’aimer soi-même, c’est se guérir soi-même, alors ceux qui sont malades ne s’aiment pas. Par conséquent, ils demandent l’amour qui les guérirait, mais qu’ils se nient à eux-mêmes.
S’ils connaissaient la vérité en eux-mêmes, ils ne pourraient pas être malades. La tâche du faiseur de miracles devient donc de nier le déni de la vérité. Les malades doivent se guérir eux-mêmes, car la vérité est en eux. Or l’ayant obscurcie, la lumière qui est dans un autre esprit doit luire dans le leur, parce que cette lumière est la leur.
La lumière en eux brille avec autant d’éclat quelle que soit la densité du brouillard qui l’obscurcit. Si nous ne donnons pas au brouillard, le pouvoir d’obscurcir la lumière, il n’en a pas. Nous pouvons nous en souvenir pour toute la filialité. Ne permettons pas à nos frères de ne pas s’en souvenir, car leur oubli est le nôtre. C’est cela que nous avons oublié.
Ne percevons dans la maladie qu’un autre appel à l’amour, et offrons à nos frères ce qu’ils ne croient pas pouvoir s’offrir eux-mêmes. Et donner à nos frères ce qu’ils veulent réellement, c’est nous l’offrir à nous-mêmes. Le but de l’amour est notre droit, et il nous appartient en dépit de nos rêves. Nous qui avons tenté de bannir l’amour, nous n’avons pas réussi ; mais nous qui choisissons de bannir la peur, nous devons réussir. Quand nous aurons vaincu la peur – non pas en la cachant, ni en la minimisant ni en niant sa pleine portée en aucune façon -, nous verrons réellement. Nous ne pouvons pas mettre de côté les obstacles de la vision réelle sans les regarder, car mettre de côté signifie juger et rejeter. Si nous regardons avec notre Etre, notre Esprit jugera, et Il jugera véritablement.
Nous nous embarquons donc dans un curriculum organisé, bien structuré et soigneusement planifié dont le but est de nous apprendre comment offrir à notre Esprit, tout ce que nous ne voulons pas. Il connait ce qu’Il doit faire. Nous ne savons pas comment utiliser ce qu’Il connait. Tout ce qui Lui est donné qui n’est pas de Notre Etre disparait. Or nous devons nous-mêmes le regarder de plein gré, car autrement Sa connaissance reste sans utilité pour nous. Il ne manquera sûrement pas de nous aider, puisqu’aider est Son but. N’avons-nous pas de plus fortes raisons de craindre le monde tel que nous le percevons, que de regarder la cause de la peur et d’en lâcher prise à jamais ?
A suivre…