Extrait choisi et simplifié du livre « Un Cours en miracles ». C’est un véritable outil d’enseignements spirituels fascinant. Ce livre m’accompagne depuis plus de 4 ans. J’applique la voie qu’il propose dans ma vie quotidienne. En espérant qu’il vous fasse autant de bien qu’à moi.
Article 20
L’égo est certain que l’amour est dangereux, et c’est toujours son enseignement central. Il ne le dit jamais de cette façon ; au contraire, quiconque croit que l’égo est le salut semble fort occupé à chercher l’amour.
Or l’égo, tout en encourageant très activement la quête de l’amour, ajoute une clause restrictive : ne le trouve pas. Ses diktats peuvent donc se résumer simplement comme suit : « Cherche et ne trouve pas. » C’est la seule promesse que l’égo nous présente, et la seule qui tiendra. Car l’égo poursuit son but avec une insistance fanatique, il cherche ce qu’il a peur de trouver. La quête est inévitable parce que l’égo fait partie de notre esprit ; et à cause de la source, l’égo n’est pas totalement séparé, sinon il ne pourrait pas du tout être cru. Car c’est notre esprit qui croit en lui et qui lui donne l’existence. Or c’est aussi notre esprit qui a le pouvoir de nier l’existence de l’égo, et nous le ferons assurément lorsque nous nous rendrons compte exactement en quoi consiste le voyage dans lequel il nous embarque.
Il est évident que nul ne veut trouver ce qui serait son ultime échec. Etant incapable d’aimer, l’égo serait totalement insuffisant en présence de l’amour, car il ne pourrait pas du tout y répondre. Il faudrait alors que nous renoncions à nous faire guider par l’égo, car il serait très apparent qu’il ne nous a pas enseigné la réponse dont nous avons besoin. Par conséquent, l’égo va distordre l’amour et nous enseigner que l’amour appelle réellement les réponses que l’égo peut enseigner. Suivons son enseignement, donc, et nous chercherons l’amour, mais nous ne le reconnaitrons pas.
Rendons-nous compte que l’égo nous embarque dans un voyage qui ne peut mener qu’à un sentiment de futilité et de dépression ? Chercher et ne pas trouver n’est guère réjouissant. Est-ce la promesse que nous voudrions tenir ? L’Être nous offre une autre promesse, une promesse qui conduira à la joie. Car Sa promesse est toujours : « Cherche et tu trouveras » et guidé par Lui, nous ne pouvons pas subir d’échec. Son voyage mène à l’accomplissement ; et le but qu’Il propose, Il nous le donnera.
Nous allons entreprendre un voyage parce que nous ne sommes pas chez nous dans ce monde. Et nous allons chercher notre demeure, que nous sachons ou non où elle est. Si nous croyons qu’elle est à l’extérieur de nous, la quête sera futile, car nous la chercherons où elle n’est pas. Nous ne nous souvenons pas comment regarder au-dedans, car nous ne croyons pas que notre maison soit là. Or L’Être s’en souvient pour nous, et Il nous guidera jusqu’à chez nous, parce que c’est Sa mission. En remplissant Sa mission, Il nous enseignera la nôtre, car notre mission est la même que la Sienne. En guidant nos frères jusqu’à chez eux, nous ne faisons que Le suivre.
Nous n’avons pas de prix à payer pour la vie car elle nous a été donnée, mais nous avons certes un prix à payer pour la mort, et ce prix est très élevé. Notre héritage ne peut ni s’acheter ni se vendre. Il ne peut y avoir de parties déshéritées de la Filialité. Ce que nous avons choisi de « vendre » a dû être gardé pour nous, puisque nous ne pouvons pas le « racheter ». Notre héritage attend seulement la reconnaissance de ce que nous avons rédimé. L’Esprit nous guide jusqu’en la vie éternelle, mais nous devons renoncer à notre investissement dans la mort, ou nous ne verrons pas la vie bien qu’elle soit tout autour de nous.
A suivre…
Bonjour Nathalie Guillaume,
Je fais partie du groupe d’Un Cours En Miracle et je vous remercie pour le partage de vos posts qui sont un précieux rappel de Qui Nous Sommes reflétant l’esprit du Cours tout en facilitant sa compréhension.. Cependant, je me questionne sur l’idée de: « la raison d’être de l´Homme Nouveau est d’incarner les forces spirituelles, de les faire descendre dans la matière, dans son corps et sa chair .. » est ce que vous voulez parler de spiritualiser la matière ? il me semble que, selon ma lecture, le monde, le corps, l’univers est une projection et n’existe pas en dehors de l’esprit , ce serait cela à reconnaître .. nous ne serions pas réellement incarnés dans des corps..le job serait «juste» de défaire l’ego de l’idée d’être contenu dans de la chair …merci à vous si vous avez l’élan de me répondre ..cordialement Marie-Claire
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Bonjour Marie-Claire,
Merci pour votre retour. Le livre UCEM m’a attiré à lui par différentes invitations. Notamment Eckhart Tollé qui en fait référence parfois. Et justement ce matin je l’écoutais par le biais de son livre audio « Nouvelle Terre ». J’ai noté ces quelques phrases, qui m’aident à introduire le reste de ma pensée.
« Certains enseignements de l’Indouisme qualifient le disfonctionnement de l’esprit ‘normal’ de l’humain de MAYA – L’illusion – Ramana Maharshi, l’un des plus grands sages de l’Inde, le dit sans détour : le mental est pur illusion. Selon Bouddha, l’esprit humain dans son normal, engendre Dukkha, que l’on peut traduire par souffrance, insatisfaction ou misère. Chez les chrétiens, on parle de pêché. Dans la traduction littérale de l’ancien grec, pêché veut dire « Manquer le but de l’existence humaine » Ce terme désigne le disfonctionnement à la condition humaine. »
Tous parlent du même mal : notre disfonctionnement ; UCEM le personnalise par l’ego. Le but du cours est « connais-toi toi-même » La filialité s’incarnera jusqu’à son salut (qui veut dire aussi Illumination) Et cela se fait sur terre et non dans le ciel. C’est ici-bas, que l’âme se purifie.
J’espère Anne-Marie, avoir répondu à vos questionnements. Je reste attentive à votre retour et sentez-vous à l’aise de m’appeler si vous le désirez. Bien à vous. Nathalie
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