Extrait choisi et simplifié du livre « Un Cours en miracles ». C’est un véritable outil d’enseignements spirituels fascinant. Ce livre m’accompagne depuis plus de 4 ans. J’applique la voie qu’il propose dans ma vie quotidienne. En espérant qu’il vous fasse autant de bien qu’à moi.
Article 23
Souvenons-nous toujours que nous verrons ce que nous cherchons, car ce que nous cherchons, nous le trouverons. Quand nous ne voudrons que l’amour, nous ne verrons rien d’autre.
La nature contradictoire des témoins que nous percevons n’est que le reflet de nos invitations conflictuelles. Nous avons regardé notre esprit et accepté qu’il y ait opposition, l’y ayant cherchée. Mais alors ne croyons pas que les témoins de l’opposition soient vrais, car ils témoignent seulement de notre décision sur la réalité, nous renvoyant les messages que nous leur avons donnés. L’amour aussi se reconnait à ses messagers. !si nous rendons l’amour manifeste, ses messages viendront à nous parce que nous les aurons invités.
Le pouvoir de décider est la seul liberté qu’il nous reste en tant que prisonnier de ce monde. Nous pouvons décider de le voir avec justesse. Ce que nous en avons fait, n’est pas sa réalité, car sa réalité est seulement ce que nous lui donnons. En fait, à quelqu’un ou à quelque chose, nous ne pouvons donner rien d’autre que l’amour, et nous ne pouvons pas non plus recevoir d’eux quoi que ce soit d’autre que l’amour. Si nous pensons avoir reçu quelque autre chose, c’est qu’en regardant au-dedans nous avons cru voir en nous, le pouvoir de donner quelque chose d’autre. C’est cette seule décision qui a déterminé ce que nous avons trouvé, car c’était la décision de le chercher.
Quand nous aurons accepté notre mission qui est d’étendre la paix, nous trouverons la paix, car nous la verrons en la rendant manifeste. Ses témoins nous entoureront parce que nous les avons appelés et ils viendront à nous. Ils ont entendu notre appel et ils ont répondu, mais nous ne les verrons pas et nous n’entendrons pas la réponse que nous cherchions. C’est parce que nous ne voulons pas encore seulement cela. Comme nous décidons, ainsi nous verrons. Et tout ce que nous verrons ne fait que témoigner de notre décision.
Tout ce que nous contemplons au-dehors est un jugement porté sur ce que nous avons contemplé au-dedans. Si c’est notre jugement, il sera faux, car le jugement n’est pas notre fonction. Si c’est le jugement de l’Esprit, il sera juste, car le jugement est Sa fonction. Nous ne partageons Sa fonction qu’en jugeant comme Lui, ne nous réservant absolument aucun jugement. Nous jugerons contre nous-mêmes, mais Il jugera pour nous.
Souvenons-nous que chaque fois que nous regardons au-dehors et réagissons défavorablement à ce que nous voyons, nous nous sommes jugés indignes et nous nous sommes condamnés à mort. La peine de mort est le but ultime de l’ego, car il croit pleinement que nous sommes des criminels et méritons la mort. La peine de mort ne quitte jamais l’esprit de l’ego, car c’est toujours ce qu’il nous réserve à la fin. Voulant nous tuer comme expression finale du sentiment qu’il a pour nous, il ne nous laisse vivre que pour attendre la mort. Il nous tourmente pendant que nous vivons, mais sa haine n’est pas satisfaite jusqu’à ce que nous mourions. Car notre destruction est la seule fin à laquelle il œuvre, et la seule fin qui le satisfera.
L’ego n’est pas traitre à la Création, envers qui nulle traitrise n’est possible. Mais il nous trahit, nous, qui croyons avoir été traître envers notre Créateur. C’est pourquoi défaire la culpabilité est une part essentielle de l’enseignement de l’Esprit. Car aussi longtemps que nous nous sentons coupables, nous écoutons la voix de l’ego, qui nous dit que nous avons trahi et par conséquent, méritons la mort. En nous confondant nous-mêmes avec l’ego, nous croyons que nous voulons la mort. Et de ce que nous voulons, nous ne serons pas sauvés. Quand nous apprendrons à rendre manifeste l’Esprit, nous ne verrons plus jamais la mort. Car nous aurons contemplés ce qui est sans mort en nous-mêmes, et nous verrons que l’éternel en regardant un monde qui ne peut pas mourir.
A suivre…