Extrait choisi et simplifié du livre « Un Cours en miracles ». C’est un véritable outil d’enseignements spirituels fascinant. Ce livre m’accompagne depuis plus de 4 ans. J’applique la voie qu’il propose dans ma vie quotidienne. En espérant qu’il vous fasse autant de bien qu’à moi.
Article 28
Chacun peuple son monde de figures tirées de son passé individuel, et c’est pour cela que les mondes privés diffèrent. Or les figures qu’il voit n’ont jamais été réelles, car elles sont faites uniquement de ses réactions envers ses frères et n’incluent pas leurs réactions envers lui.
Par conséquent, il ne voit pas que c’est lui qui les a faites et qu’elles ne sont pas entières. Car ces figures n’ont pas de témoins, étant perçues dans un seul esprit séparé. C’est par l’entremise de ces étranges figures d’ombre que les insanes sont en relation avec leur monde insane. Car ils ne voient que eux qui leur rappellent ces images et c’est avec eux qu’ils entrent en relation. La projection fait la perception, et nous ne pouvons pas voir au-delà. Nous avons attaqués nos frères maintes et maintes fois, parce que nous voyons en lui une figure d’ombre dans notre monde privé. C’est ainsi, que nous devons d’abord nous attaquer nous-mêmes, car ce que nous attaquons n’est pas en autrui. Cela n’a de réalité que dans notre propre esprit, et en attaquant les autres nous attaquons littéralement ce qui n’est pas là.
Ceux qui délirent peuvent être très destructeurs, car ils ne reconnaissent pas qu’ils se sont condamnés eux-mêmes. Ils ne souhaitent pas mourir, et pourtant ils ne veulent pas lâcher-prise de la condamnation. Ainsi ils se séparent dans leurs mondes privé, où tout est désordonné, et où ce qui est au-dessus, ils ne le voient pas, car ils ne savent pas reconnaître la réalité de leurs frères.
Nous avons que deux émotions, l’amour et la peur. Chacune est une façon de voir, et des mondes différents surgissent de ces vues différentes. Dans notre monde privé nous réagissons à chacune d’elle comme si c’était l’autre. Car l’amour ne peut pas demeurer dans un monde à part, où quand il vient il n’est pas reconnu. Si nous voyons notre propre haine comme étant notre frère, nous ne le voyons pas. Chacun s’approche de ce qu’il aime, et recule devant ce qu’il craint. Or nous réagissons à l’amour avec crainte et nous nous en éloignons. Pourtant la peur nous attire et, croyant que c’est l’amour, nous l’appelons à nous. Notre monde privé est rempli des figures de la peur que nous y avons invitées, et tout l’amour que nous offrent nos frères, nous ne le voyons pas. Nos manifestations d’émotions sont l’opposé de ce que sont les émotions. Nous ne communiquons avec personne et nous sommes aussi isolés de la réalité que si nous étions seuls dans tout l’univers. Dans notre folie, nous ne voyons que notre propre esprit divisé partout où nous regardons.
Nous qui ne savons pas ce que nous faisons, nous pouvons apprendre ce qu’est l’insanité, et regarder au-delà. Il nous est donné d’apprendre comment nier l’insanité et sortir en paix de notre monde privé. Nous verrons tout ce que nous avons nié en nos frères pour l’avoir nié en nous-mêmes. Car nous les aimerons, et en nous approchant d’eux, nous les attirerons vers nous, les percevant comme des témoins de la réalité que nous partageons avec le Créateur.
La vision dépend de la lumière. Nous ne pouvons pas voir dans les ténèbres. Or dans les ténèbres, dans le monde privé du sommeil, nous voyons en rêve bien que nos yeux soient fermés. Et c’est là que ce que nous voyons, nous l’avons fait. Les rêves disparaissent quand la lumière est venue et que nous pouvons voir. Ne cherchons pas la vision par nos yeux, car nous avons fait notre façon de voir afin de voir dans les ténèbres, et en cela nous sommes trompés. Au-delà de ces ténèbres, et pourtant toujours en nous, se trouve la vision de l’Esprit, Qui regarde tout dans la lumière. Notre « vision » vient de la peur, comme la Sienne vient de l’amour. Et Il voit pour nous, étant notre témoin du monde réel.
A suivre…