Extrait choisi et simplifié du livre « Un Cours en miracles ». C’est un véritable outil d’enseignements spirituels fascinant. Ce livre m’accompagne depuis plus de 4 ans. J’applique la voie qu’il propose dans ma vie quotidienne. En espérant qu’il vous fasse autant de bien qu’à moi.

Article 29

Percevoir véritablement, c’est prendre conscience de toute la réalité en prenant conscience de la nôtre. Mais pour cela, aucune illusion ne peut monter pour s’offrir à notre vue, car la réalité ne laisse aucune place pour quelque erreur que ce soit.

Cela signifie que nous percevons notre frère uniquement comme nous le voyons maintenant. Son passé n’a pas de réalité dans le présent, donc nous ne pouvons pas le voir. Nos réactions passées envers lui ne sont pas là non plus, et si c’est à elles que nous réagissons, nous ne voyons de lui qu’une image que nous avons faite et que nous chérissons au lieu de lui.

Le passé ne peut pas projeter d’ombre pour enténébrer le présent, à moins que nous ayons peur de la lumière. Et c’est seulement si nous avons peur que nous choisissons d’apporter les ténèbres avec nous et, les gardant à l’esprit, de les voir comme un sombre nuage qui enveloppe nos frères et nous cache la vue de leur réalité.

Ces ténèbres sont en nous. Ne laissons aucun noir nuage surgi de notre passé, nous obscurcir notre frère, car la vérité réside seulement dans le présent, et nous la trouverons si nous la cherchons là. Apprenons, donc, à la chercher où elle est, et elle apparaîtra à des yeux qui voient. Notre passé a été fait dans la colère, et si nous l’utilisons pour attaquer le présent, nous ne verrons pas la liberté que contient le présent.

Le jugement et la condamnation sont derrière nous et, à moins que nous ne les apportions avec nous, nous verrons que nous en sommes libres. Regardons le présent avec amour, car il contient les seules choses qui soient vraies à jamais. Toute guérison réside en lui parce que sa continuité est réelle. Il s’étend en même temps à tous les aspects de la Filialité et leur permet ainsi de se rejoindre. Le présent est avant que le temps fut, et il sera quand le temps ne sera plus. En lui est toutes choses qui sont éternelles, et elles ne font qu’un.

Le présent nous offre nos frères dans la lumière qui voudrait nous unir à eux et nous libérer du passé. Voudrions-nous leur reprocher le passé ? Car si nous le faisons, nous choisissons de rester dans des ténèbres qui ne sont pas là, et nous refusons d’accepter la lumière qui nous est offerte. Maintenant est le temps du salut, car maintenant est la délivrance du temps. Tendons la main à tous nos frères.  Dans l’union intemporelle avec eux se trouve notre continuité.

Enfants de la lumière, Nous ne connaissons pas que la lumière est en nous. Or nous la trouverons par ses témoins, car ils rendront la lumière que nous leur avons donnée. Chaque frère que nous voyons dans la lumière rapproche notre lumière de notre conscience. L’amour conduit toujours à l’amour. Tous ceux que nous avons amenés avec nous luiront sur nous, et nous luiront sur eux avec gratitude. Ils sont des guides vers la joie, car l’ayant reçue de nous, ils  voudraient la garder. Nous les avons établis comme guides vers la paix, car nous l’avons rendue manifeste en eux. Et quand nous la voyons, sa beauté nous rappelle chez nous.

Nous éveiller, c’est suivre les lois de l’amour par notre libre volonté et dans la quiète reconnaissance de la vérité en elles. L’attraction de la lumière doit nous attirer de notre plein gré, et le désir est démontré en donnant. Ceux qui acceptent l’amour de nous deviennent volontiers les témoins de l’amour que nous leur avons donné, et ce sont eux qui nous l’offrent.

A suivre…