Extrait choisi et simplifié du livre « Un Cours en miracles ». C’est un véritable outil d’enseignements spirituels fascinant. Ce livre m’accompagne depuis plus de 4 ans. J’applique la voie qu’il propose dans ma vie quotidienne. En espérant qu’il vous fasse autant de bien qu’à moi.

Article 32

Dans toute union avec un frère, où nous cherchons à lui imposer notre culpabilité, à la partager avec lui ou à percevoir la sienne, nous nous sentirons coupables.

Et nous ne trouverons pas non plus de satisfaction ni de paix avec lui. Nous verrons la culpabilité dans cette relation parce que nous l’avons mise là. Il est inévitable que ceux qui ressentent de la culpabilité tentent de la déplacer, parce qu’ils croient certes en elle. Or bien qu’ils en souffrent, ils ne peuvent pas regarder au-dedans et en lâcher prise. Ils ne peuvent pas connaître qu’ils aiment, et ils ne peuvent pas comprendre ce que c’est qu’aimer. Leur principale préoccupation  est de percevoir la source de culpabilité à l’extérieur d’eux-mêmes, au-delà de leur contrôle.

Quand nous soutenons que nous sommes coupables mais que la source de notre culpabilité se trouve dans le passé, nous ne regardons pas au-dedans. Le passé n’est pas en nous. Nos bizarres associations au passé n’ont aucune signification dans le présent. Or nous les laissons se dresser entre nous et nos frères, avec qui nous ne trouvons pas du tout de relations réelles. Le salut n’est pas trouvé par ceux qui utilisent leurs frères pour résoudre des problèmes qui ne sont pas là. Nous ne voulions pas le salut dans le passé. Voudrions-nous imposer nos vains souhaits au présent, tout en espérant trouver le salut maintenant ?

Déterminons, donc, de n’être pas comme nous étions. N’utilisons aucune relation pour nous accrocher au passé, mais naissons à nouveau avec chacune d’elles chaque jour. Une minute, même moins, suffira pour nous libérer du passé et pour remettre en paix notre esprit au Pardon.

Aussi longtemps que nous croyons que la culpabilité est justifiée de quelque façon que ce soit, en qui que ce soit et quoi qu’il fasse, nous ne regardons pas au-dedans, où toujours nous trouverions le Pardon. La fin de la culpabilité ne viendra jamais tant que nous croyons qu’elle a une raison. Car nous devons apprendre que la culpabilité est toujours totalement insane, et sans raison. L’Esprit ne cherche pas à dissiper la réalité. Si la culpabilité était réelle, le Pardon ne le serait pas. Le but du Pardon est de dissiper les illusions et non pas d’en établir la réalité pour ensuite les pardonner.  

L’Esprit ne garde pas les illusions dans notre esprit pour nous effrayer, ni pour démontrer, après nous avoir fait peur en nous les montrant, de quoi Il nous a sauvé. N’accordons aucune réalité à la culpabilité et n’y voyons aucune raison. L’Esprit a vu la séparation, mais Il connait l’union. Il enseigne la guérison, mais Il connait aussi ce qu’est la création. Il voudrait que nous voyions et enseignions comme Il le fait, et par Lui. Or ce qu’Il connait, nous ne le connaissons pas, bien que cela nous appartienne.

Nous ne pouvons pas entrer en relation réelle avec n’importe lequel de nos frères si nous ne les aimons pas tous, et tous également. L’amour n’est pas particulier. Si nous distinguons une partie de la Filialité pour notre amour, nous imposons la culpabilité à toutes les relations et nous les rendons irréelles. Nul ne peut se voir lui-même non coupable et dans la paix qui condamne un frère. Sa pureté rayonnante, entièrement intouchée par sa culpabilité et entièrement aimante, brille au-dedans de nous. Regardons-le ensemble et aimons-le. Car dans l’amour de lui est notre non-culpabilité. Mais regardons-nous, et la joie et la reconnaissance pour ce que nous voyons, banniront à jamais la culpabilité.

A suivre…