Extrait choisi et simplifié du livre « Un Cours en miracles ». C’est un véritable outil d’enseignements spirituels fascinant. Ce livre m’accompagne depuis plus de 4 ans. J’applique la voie qu’il propose dans ma vie quotidienne. En espérant qu’il vous fasse autant de bien qu’à moi.
Article 44
Le passé est le principal mécanisme d’apprentissage de l’ego, car c’est dans le passé que nous avons appris à définir nos propres besoins et acquis les méthodes pour les satisfaire comme bon nous semble.
A cause de la culpabilité, toutes les relations particulières contiennent des éléments de peur. C’est pourquoi elles passent et changent fréquemment. Elles ne sont pas fondées sur le seul amour inchangeable. Et l’amour, où la peur est entrée, n’est pas fiable parce qu’il n’est pas parfait. Dans Sa fonction d’Interprète de ce que nous avons fait, l’Esprit utilise les relations particulières que nous avons choisies pour soutenir l’ego, comme expériences d’apprentissage. Sous Sa direction, chaque relation devient une leçon d’amour.
L’Esprit connait que personne n’est particulier. Or Il perçoit aussi que nous avons fait des relations particulières, qu’Il voudrait purifier et ne pas nous laisser détruire. Si peu sainte que soit la raison pour laquelle nous les avons faites, Il peut les traduire en perfection en enlevant autant de peur que nous Le laisserons enlever. Nous pouvons confier n’importe quelle relation à Ses soins et être sûr qu’il n’en résultera pas de la douleur, si nous Lui offrons notre désir de ne pas Lui faire servir aucun autre besoin que le Sien. Toute notre culpabilité en elle vient de l’usage que nous en faisons. N’ayons pas peur de lâcher-prise de nos besoins imaginaires, qui détruiraient la relation.
Il est impossible d’utiliser une relation aux dépens d’une autre sans éprouver de la culpabilité. Il est également impossible de condamner une partie d’une relation et d’y trouver la paix. Une foi parfaite en chacune des relations, pour sa capacité de nous satisfaire complètement, ne peut venir que d’une foi parfaite en nous-mêmes. Et cela nous ne pouvons l’avoir tant que reste la culpabilité. Or il y aura de la culpabilité aussi longtemps que nous acceptons, et chérissons, la possibilité de faire d’un frère ce qu’il n’est pas, parce que c’est ainsi que nous le voudrions.
Nous avons si peu de foi en nous-mêmes parce que nous sommes indésireux d’accepter le fait que l’amour parfait est en nous. Ainsi nous cherchons au-dehors ce que nous ne pouvons pas trouver au-dehors. N’oublions pas que notre foi doit être en tous nos frères aussi parfaite qu’elle l’est en nous, sinon le don pour nous serait limité. Dans l’instant de paix, nous partageons notre foi avec nos frères parce que nous reconnaissons, ensemble, qu’ils en sont entièrement dignes ; et en appréciant sa valeur, nous ne pouvons pas douter de sa perfection. Et ainsi nous les aimons.
Si nous cherchons satisfaction dans l’assouvissement de nos besoins tels que nous les percevons, nous devons croire que la force vient d’autrui, et que ce que nous gagnons, il le perd. Il faut toujours que quelqu’un perde si nous nous percevons nous-mêmes comme faible. Or il est une autre interprétation des relations qui transcende complètement le concept de perte de pouvoir.
A suivre…