Extrait choisi et simplifié du livre « Un Cours en miracles ». C’est un véritable outil d’enseignements spirituels fascinant. Ce livre m’accompagne depuis plus de 4 ans. J’applique la voie qu’il propose dans ma vie quotidienne. En espérant qu’il vous fasse autant de bien qu’à moi.
Article 45
Nous n’avons pas de mal à croire que lorsqu’un autre fait appel au Créateur pour l’amour, notre appel demeure aussi fort. Et nous ne pensons pas non plus que lorsque le Créateur lui répond, notre espoir d’une réponse soit diminué.
Au contraire, nous sommes plus enclins à considérer son succès comme témoignant de la possibilité du notre. Cela parce que nous reconnaissons, ne serait-ce que très vaguement, que le Créateur est une idée ; ainsi notre foi en Lui est renforcée quand elle est partagée. Ce que nous avons du mal à accepter, c’est le fait que, comme notre Créateur, nous sommes une idée. Et comme Lui, nous pouvons nous donner complètement, entièrement et sans jamais en perte mais toujours en gain. En cela réside la paix, car ici il n’y a pas de conflit.
Dans le monde du manque, l’amour n’a pas de signification et la paix est impossible. Nul n’est conscient que l’amour parfait est en lui. Dans l’instant de paix, nous reconnaissons l’idée que l’amour est en nous, et nous unissons cette idée à l’Esprit qui l’a pensée, et qui ne pouvait pas l’abandonner. Ainsi l’instant de paix devient une leçon sur la façon de tenir tous nos frères dans notre esprit en faisant l’expérience non de la perte mais de la complétude. De là il suit que nous pouvons seulement donner. Et cela est amour, car cela seul est naturel.
Dans l’instant de paix, le voile qui était tiré sur la réalité est levé. Nul ne peut, qui n’a pas encore fait l’expérience du lever du voile, qui ne s’est pas senti irrésistiblement attiré par la lumière qui est derrière, avoir foi en l’amour sans peur. Or l’Esprit nous donne cette foi. Ne craignons pas que l’instant de paix nous soit refusé. Ne laissons aucun besoin que nous percevons obscurcir notre besoin de cela.
Souvenons-nous que comprendre est de l’esprit, et seulement de l’esprit. La connaissance est donc de l’esprit, et ses conditions sont avec elle dans l’esprit. Si nous n’étions pas une idée, et rien qu’une idée, nous ne pourrions pas être en pleine communication avec tout ce qui a toujours été. Or aussi longtemps que nous préférons autre chose, ou voudrions tenter de n’être rien d’autre et autre chose à la fois, nous ne nous souviendrons pas du langage de la communication, que nous connaissons parfaitement.
Dans l’instant de paix vient le souvenir du Créateur, et avec Lui le souvenir du langage de la communication avec tous nos frères. Car nous nous souvenons de la communication ensemble, comme de la vérité. Il n’y a pas d’exclusion dans l’instant de paix parce que le passé a disparu, et avec lui disparait toute la base de l’exclusion. Sans sa source, l’exclusion disparait. Et cela permet à notre Source, et à Celle de tous nos frères, de la remplacer dans notre conscience. Le créateur et Son pouvoir prendront Leur juste place en nous, et nous ferons l’expérience de la pleine communication des idées avec les idées. Par notre aptitude à faire cela, nous apprendrons ce que nous devons être, car nous commencerons à comprendre ce qu’est notre Créateur et ce qu’est Sa Création avec Lui.