Extrait choisi et simplifié du livre « Un Cours en miracles ». C’est un véritable outil d’enseignements spirituels fascinant. Ce livre m’accompagne depuis plus de 4 ans. J’applique la voie qu’il propose dans ma vie quotidienne. En espérant qu’il vous fasse autant de bien qu’à moi.
Article 46
Chaque relation dans laquelle l’ego s’embarque est particulière. L’ego n’établit des relations que pour obtenir quelque chose. Et il voudrait que le donneur lui reste lié par la culpabilité.
Quelle que soit la relation, il est impossible que l’ego y entre sans colère, car l’ego croit que la colère fait des amis. Ce n’est pas ce qu’il dit, mais c’est son but. Car l’ego croit qu’il peut obtenir et garder en rendant coupable. Voilà son unique attraction ; une attraction si faible qu’elle n’aurait pas du tout de prise, sauf que personne la connait. Car il semble toujours que c’est par l’amour que l’ego attire ; or il n’exerce aucune attraction sur quiconque perçoit que c’est par la culpabilité qu’il attire.
L’attraction maladive de la culpabilité doit être reconnue pour ce qu’elle est. Puisqu’elle a été rendue réelle pour nous, il est essentiel que nous la regardions clairement et que nous apprenions, en lui retirant notre investissement, à en lâcher-prise. Nous n’avons rien à perdre à la regarder les yeux grands ouverts, car la laideur n’a pas sa place dans notre esprit.
La doctrine fondamentale de l’ego est que ce que nous faisons aux autres, nous y avons échappé. L’ego ne veut du bien à personne. Or sa survie dépend de notre croyance que nous sommes exemptés de ses intentions mauvaises. Par conséquent, il nous conseille que si nous sommes son hôte, cela nous permettra de diriger notre colère vers l’extérieur et ainsi de nous protéger. Il nous embarque donc dans une interminable et infructueuse chaine de relations particulières, de colère forgée et vouée à cette unique et insane croyance : que plus nous investissons de la colère à l’extérieur de nous, plus nous sommes en sécurité.
Regardons de plus près les relations que l’ego combine, et laissons l’Esprit les juger véritablement. Car il est certain que si nous les examinons, nous Lui offrirons avec joie. Ce qu’Il peut en faire, nous ne le savons pas, mais nous deviendrons désireux de le découvrir si nous sommes d’abord désireux de percevoir ce que nous en avons fait.
Dans ses relations particulières, l’attraction de ce que nous ne voulons pas semble être beaucoup plus forte que l’attraction de ce que nous voulons. Car chacun pense avoir sacrifié quelque chose pour l’autre, Le « sacrifice » qu’il considère comme une purification, est en fait la racine de son amer ressentiment, et pour cela il le hait. Il pense pourtant que c’est ce qu’il veut. Pour ce sacrifice, qu’il exige de lui-même, il exige que l’autre accepte la culpabilité et se sacrifie lui-même aussi. Le pardon devient impossible, car l’ego croit que pardonner à un autre, c’est le perdre. C’est seulement par l’attaque sans pardon que l’ego peut s’assurer de la culpabilité qui maintient la cohésion de toutes ses relations.
Or elles ne tiennent qu’en apparence. Car les relations pour l’ego, signifient seulement que les corps sont ensemble. C’est toujours cela qu’exige l’ego, et il ne vit pas d’objection où qu’aille l’esprit et quoi qu’il pense, car cela semble sans importance. Tant que le corps est là pour recevoir son sacrifice, il est content. Pour l’ego, l’esprit est privé, et seul le corps peut être partagé. Les idées sont foncièrement sans intérêt, sauf dans la mesure où elles rapprochent ou éloignent de lui le corps d’un autre. Et c’est sous ce rapport qu’il évalue les idées comme bonnes ou mauvaises.
A suivre…