Extrait choisi et simplifié du livre « Un Cours en miracles ». C’est un véritable outil d’enseignements spirituels fascinant. Ce livre m’accompagne depuis plus de 4 ans. J’applique la voie qu’il propose dans ma vie quotidienne. En espérant qu’il vous fasse autant de bien qu’à moi.
Article 48
L’instant de paix ne remplace pas le besoin d’apprendre, car l’Esprit ne doit pas nous quitter en tant qu’enseignant tant que l’instant de paix ne s’est pas étendu bien au-delà du temps.
Pour une tâche d’enseignement comme la Sienne, Il doit tout utiliser en ce monde pour notre délivrance. Il doit Se ranger avec chaque signe ou chaque gage de notre désir d’apprendre de Lui ce que doit être la vérité. Il est prompt à utiliser tout ce que nous lui offrons pour cela. La préoccupation et le soin qu’Il a de nous sont illimités. Face à notre peur du pardon, qu’Il perçoit aussi clairement qu’Il connait que le pardon est délivrance, Il nous enseignera à nous souvenir que le pardon n’est pas une perte, mais notre liberté. Et que dans le pardon complet, où nous reconnaissons qu’il n’y a rien à pardonner, nous sommes libérés complètement.
Ecoutons-Le avec joie, et apprenons de Lui ce que nous n’apprendrons jamais des relations particulières, la valeur de ce que nous avons jetés ; mais désirons encore de tout notre cœur. Joignons-nous pour faire ensemble de l’instant de paix tout ce qui est, en désirant qu’il soit tout ce qui est. N’entrons en relation qu’avec ce qui ne nous quittera jamais, et ce que nous ne pouvons jamais quitter. Ne refusons pas la conscience de notre complétude, et ne cherchons pas à nous la rendre nous-mêmes. Acceptons nos sentiments d’échec comme étant une erreur, et rien de plus, sur qui nous sommes. Et là où nous sommes, chacun doit chercher, et nous trouver là.
De même que l’ego voudrait limiter au corps la perception que nous avons de nos frères, de même l’Esprit voudrait délivrer notre vision et nous laisser voir les Grands Rayons qui irradient d’eux, si illimités qu’ils vont jusqu’au Créateur. C’est ce passage à la vision qui s’accomplit dans l’instant de paix. Or il est besoin que nous apprenions exactement ce que ce passage entraine, pour que nous devenions désireux de le rendre permanent. Etant donné ce désir, il ne nous quittera pas car il est permanent. Une fois que nous l’avons acceptée comme étant la seule perception que nous voulions, elle est traduite en connaissance. Par conséquent, en cela il n’y a pas de retard lorsque nous sommes prêts. Notre tâche est simplement de continuer, le plus vite possible, le nécessaire processus qui consiste à regarder en face toutes les interférences et à les voir exactement telles qu’elles sont. Car il est impossible de reconnaitre pour entièrement insatisfaisant ce que nous pensons vouloir.
Dans l’instant de paix, où les Grands Rayons remplacent le corps dans la conscience, il nous est donné de reconnaitre les relations sans limites. Mais afin de voir cela, il est nécessaire d’abandonner chaque usage que l’ego fait du corps, et d’accepter le fait que l’ego n’a aucun but que nous voudrions partager avec lui. Il est impossible de diviser notre force entre l’univers et l’ego, tout en libérant notre force créatrice, ce qui est le seul but pour lequel elle nous a été donnée. Limitons à son corps notre vue de notre frère, ce que nous ferons tant que nous ne voudrions pas l’en libérer, et nous avons refusé le don qu’il nous fait. Or nos esprits sont déjà continus et leur union a seulement besoin d’être acceptée pour que la solitude ait disparu. N’échangerions-nous pas nos petites relations contre cela ? Car le corps est petit est limité, et seuls ceux que nous voudrions voir sans les limites que l’ego voudrait leur imposer peuvent nous offrir le don de la liberté.