Extrait choisi et simplifié du livre « Un Cours en miracles ». C’est un véritable outil d’enseignements spirituels fascinant. Ce livre m’accompagne depuis plus de 4 ans. J’applique la voie qu’il propose dans ma vie quotidienne. En espérant qu’il vous fasse autant de bien qu’à moi.

Article 50

Avoir de l’empathie, cela ne signifie pas de se joindre à la souffrance, car cela est ce que nous devons refuser de comprendre.

C’est ainsi que l’ego interprète l’empathie et il utilise toujours cette interprétation pour former une relation particulière dans laquelle la souffrance est partagée. La capacité de l’empathie est très utile à l’Esprit, pourvu que nous Le laissions l’utiliser à Sa façon. Sa façon est très différente. Il ne comprend pas la souffrance et Il voudrait que nous enseignions qu’elle n’est pas compréhensible.

La preuve la plus claire que l’empathie telle que l’ego l’utilise est destructrice, réside dans le fait qu’elle ne s’applique qu’à certains types de problèmes et que chez certaines personnes. A ceux-là qu’il sélectionne, il se joint. Et il ne se joint jamais que pour se renforcer lui-même. S’étant identifié avec ce qu’il pense comprendre, l’ego se voit lui-même et voudrait augmenter lui-même en partageant ce qui est comme lui. Ne nous méprenons pas sur cette manœuvre : quand l’ego éprouve de l’empathie, c’est toujours pour affaiblir ; et affaiblir, c’est toujours attaquer. Or de ceci nous pouvons être sûrs : si nous ne faisons que rester tranquilles, en laissant l’Esprit entrer en relation par nous, nous aurons de l’empathie pour la force et nous gagnerons en force et non en faiblesse.

Notre rôle consiste seulement à nous souvenir de ceci : nous ne voulons pas qu’il sorte d’une relation quoi que ce soit qui a de la valeur pour nous. Nous ne choisissons ni de la blesser ni de la guérir à notre façon. Nous ne connaissons pas ce qu’est la guérison. Tout ce que nous avons appris sur l’empathie vient du passé. N’utilisons pas l’empathie pour rendre le passé réel et ainsi le perpétuer.

La véritable empathie est de Celui Qui connait ce qu’elle est. Nous apprendrons l’interprétation qu’Il en donne si nous Le laissons utiliser notre capacité pour la force et non pour la faiblesse. L’humilité est une force en ce sens : reconnaitre et accepter le fait que nous ne connaissons pas, c’est reconnaitre et accepter le fait que Lui connait. Nous ne sommes pas sûrs qu’Il remplisse son rôle, parce que nous n’avons jamais encore rempli le nôtre complètement. Nous ne pouvons pas savoir comment répondre à ce que nous ne comprenons pas. Ne nous y laissons pas tenter et ne cédons pas à l’usage triomphant que l’ego fait de l’empathie pour sa gloire.

Le triomphe de la faiblesse n’est pas ce que nous voudrions offrir à un frère. Et pourtant, nous ne connaissons pas d’autre triomphe. Ce n’est pas la connaissance, et la forme d’empathie qui amènerait cela est tellement distordue  qu’elle emprisonne ce qu’elle voudrait libérer. Ceux qui ne sont pas libérer, ne peuvent libérer. Or ils ont un Libérateur. Nous, nous sommes apprenants, et Lui l’Enseignant. Ne confondons pas notre rôle avec le Sien, car cela n’apportera jamais la paix avec qui que ce soit. Offrons-Lui notre empathie car c’est Sa perception et Sa force que nous voudrions partager. Et laissons-Le nous offrir Sa force et Sa perception, pour que par nous, elles soient partagées.